Test restaurants

Mon avis sur le restaurant La Ferrandaise (Paris 6)

Après ma virée Chez Mamy il y a deux semaines, puis mon tour du côté des Chouettes la semaine dernière, voici une troisième invitation à venir tester un bistrot français. Je vous parle ainsi ce jour de ma récente soirée à La Ferrandaise dans le 6ème arrondissement parisien à deux pas du Sénat (et de Gibert Joseph BD pour les amateurs de bouquins).

Et d’ailleurs du côté du métro d’Odéon, j’étais aussi venu tester le Pub St-Germain il y a 6 mois de cela.

A propos de La Ferrandaise

La Ferrandaise est un restaurant proposant de la cuisine française et tenu depuis 18 ans par le même patron. L’établissement s’étale sur trois étages. Si pour notre repas nous sommes restés au rez-de-chaussée, j’ai brièvement aperçu le sous-sol et sa cave voutée. Vous pouvez voir tout cela sur le site officiel en tout cas. Difficile de passer à côté du grand visuel de vaches sur le mur. Celles-ci sont des vaches Ferrandaises (d’où le nom de l’établissement). Il s’agit d’une race bovine du Puy-de-Dôme. L’ambiance est ici plutôt rustique.

Tout est fait maison ici et il est important de noter que La Ferrandaise jouit du label Maître Restaurateur. Il a aussi été élu Meilleur Bistrot Parisien par le guide Lebey.

Sans plus tarder, découvrons ce que nous avons mangé et bu avec ma partenaire en ce lundi soir pluvieux à Paris !

En préambule, mon amie s’est laissée tenter par un Jurançon Cuvée Vincent du Domaine Reyau 2015 et pour ma part un Chardonny du Domaine Demontmerot Dracy-Les-Couches 2022.

Dans nos verres et assiettes

Pour les entrées (que nous avons partagées), nous sommes partis sur des mets vraiment très français ! Nous nous sommes ainsi laissé tenter par un pressée de queue de boeuf grand-mère (13€). C’est quelque chose que j’ai très clairement jamais testé auparavant et qui m’intriguait fort. Le rendu global est proche du paté/la terrine. Une proposition originale qui mérite le coup d’oeil. Notez d’ailleurs la vinaigrette qui apporte un côté peps au plat très intéressant.

Il s’accompagnait d’un verre de Côte de Brouilly Vieilles Vignes, un vin rouge recommandé par le patron, un accord qui marchait très bien.

Pour la 3ème fois consécutive, j’ai aussi testé un foie gras avec son chutney de poires (19€). En tant que toulousain d’origine, c’est toujours un bonheur de manger ce plat. Ici comme indiqué en préambule il est fait maison avec du jurançon et du porto. Cela apporte des saveurs douces et sucrées très agréables. Indéniablement le meilleur foie gras testé de ces dernières semaines. Ne passez pas à côté ! La tranche est généreuse mais une seconde n’aurait pas été de trop pour combler mon côté gourmand.

Il était accompagné d’un verre de Jurançon présenté plus haut dans l’article. Un vin moelleux idéal pour le foie gras.

Avant que les plats que nous avions commandés ne nous soient livrés, on a eu la surprise de recevoir chacun une assiette de noix de Saint-Jacques juste saisies avec une mousseline de céleri.

On a un rendu assez doux et bon avec une agréable purée et un chouette mariage avec les petits légumes. Notons cependant qu’on n’aurait pas dit non à une poignée de noix en plus dans notre assiette.

Revenons à nos commandes désormais avec pour ma part une très généreuse entrecôte bio de 300g (32€). Là indéniablement l’assiette était généreuse. Mention spéciale pour les patates pour ma part. Petit coup de coeur aussi pour la sauce brune qui accompagnait le plat et qui était assez riche. Difficile de faire plus traditionnel que ce plat quand on veut manger français.

J’ai pu boire un verre de vin Jarnicoton Vendanges manuelles 2018 et sans sulfites ajoutés, une association qui fonctionnait bien. Là encore c’était une recommandation du patron.

Ma partenaire s’est laissé tenter par le quasi de veau de lait, avec de la purée et légumes de saison (25€). Pour les non initiés le quasi correspond aux fesses de l’animal. Elle n’a pas hésité à taper dans ma sauce qui se mixait très bien avec sa viande rosée même si elle baignait quand même de base dans sa propre sauce afin de la rendre un peu plus tendre.

Tout comme moi, on avait ce qu’il faut en terme de quantité d’accompagnement. Ma préférence se portera cependant assez souvent plutôt sur les patates que la version purée.

Et enfin pour le dessert l’hésitation était grande ! La sélection de fromages m’attirait fortement mais finalement nous avons testé deux propositions plus sucrées.

Nous avons ainsi profité d’un moelleux au chocolat à la fleur de sel et pistache (11€). Celui-ci était bon et la présence de pistaches rendait l’ensemble croquant et surprenant (et agréable). Point positif, celui-ci se présente sous forme de trois petits carrés pour une consommation plus simple et moins lourde.

Enfin on a aussi mangé une tarte tatin et son pot de crème fraîche (11€). Un dessert typiquement français avec une bonne dose de douceur grâce à la crème. Celle-ci était fondante en bouche.

Infos et tarifs de La Ferrandaise

Retrouvez ci-dessous les menus à la date de publication de l’article. Ils sont évidemment susceptibles de changer avec le temps. Côté prix, on est sur un positionnement tarifaire tout de même assez premium.

Le lieu est en tout cas très beau et son patron toujours de bon conseil. Il ne manqua d’ailleurs pas de nous offrir un petit verre de rhum arrangé à l’ananas en guise de digestif.

Si je devais vous faire une recommandation de menu par rapport à notre soirée, je vous dirais de partir sur le foie gras, l’entrecôte et la tarte tatin.

La Ferrandaise
8 rue de Vaugirard
75006 Paris

Fermé samedi midi, dimanche et lundi midi.
Service de 12h à 15h et de 19h à 23h30.

À propos de l'auteur

Guillaume Ghrenassia

Guillaume Ghrenassia est autoentrepreneur en rédaction de contenus, blogueur et pigiste sur plusieurs médias. Il a plusieurs passions dont les jeux vidéo, les séries TV, les BD et mangas, la musique, le luxe et est également un grand épicurien.