Test jeux vidéo

Test de Final Fantasy XV

Final Fantasy XV se veut être le Final Fantasy du renouveau, de la rupture avec l’ancien modèle. Attendu de longues années, il casse les codes et réinvente la série.

Synopsis

Noctis, prince du royaume s’apprête à épouser Dame Lunafreya pour des raisons politiques afin d’unir les deux royaumes. En partance pour son mariage avec sa bande de potes, son royaume se fait attaquer par l’empire adverse. Le père de Noctis succombe pendant la bataille. C’est la que démarre l’histoire.

Malgré un lancement tragique, on est immergé dans un univers où Noctis ne semble pas si soucieux que cela.
Il part à la pêche, fait des feux de camps, va aider la population. Le décalage entre l’histoire et le gameplay dénote, et enlève à mon goût le côté dramatique.

GameDesign

FFXV veut casser les codes du Final Fantasy traditionnel. Exit l’heroic fantasy old school pour se retrouver dans un monde moderne. Les villes ressemblent à celles que l’on connait, on a une voiture et des armes ! On a finalement plus l’impression de se retrouver dans un GTA like que dans un FF comme on a l’habitude d’en voir.

Gameplay

Après un épisode 13 et 13-2 un peu mous et surtout beaucoup trop linéaires, FF15 revient sur son modèle de l’open world. On traverse un espace immense, en voiture ou à dos de chocobo.

Les développeurs ont décidé de rajouter en plus une alternance jour / nuit. Tandis que dans le jour, tout se passe normalement, la nuit est consacrée au sommeil. C’est grâce à un sommeil réparateur que l’on accumulera l’expérience de la journée. (cf leveling)

Ici, finis les combats au tour par tour qui ont fait la renommée de la série. On se retrouve avec des combats en temps réel. Un tutorial avant même que le jeu ne commence nous permet de prendre en main ce nouveau système de combat. Ce dernier très dynamique, notamment via les attaques éclipses qui nous jettent un éclair au cœur du combat est très agréable.

En plus des combats, FF15 introduit quelques mini jeux dans le jeu et notamment la pêche. On se prend facilement au jeu, et on est fier de pêcher des poissons de plus en plus gros. Un autre personnage est spécialisé dans les photos. On pourra ainsi garder le souvenir de notre aventure avec les photos qu’il a prises tout au long du jeu. Enfin, un dernier est centré sur la cuisine. Trouver les bons ingrédients, apprendre de nouvelles recettes permettront de décupler la puissance de nos personnages. Je n’ai pas vraiment aimé le fait que le jeu aille aussi loin dans ces mini jeux sortant beaucoup trop du contexte final fantasy auquel on nous a habitué, mais je me suis bien marré avec ceux-ci.

Autre aspect très important et forcément attendu de ce jeu : le leveling. Le fonctionnement est ici différent : on distingue d’abbord les niveaux et les points de compétence. Les niveaux augmentent les statistiques traditionnelles du joueur au contraire des points de compétence qui se basent sur un point spécifique (aptitude au combat, expérience gagnée…). L’expérience contrairement à l’habitude n’est pas gagnée à la fin de chaque combat ou de chaque quête. Ici, l’expérience est stockée. Cette dernière sera gagnée soit à la fin du chapitre, soit lorsque les protagonnistes vont dormir. Plus on a de sous, plus on a un facteur mutiplicatif important. A l’hôtel, on aura ainsi un *1.5 tandis que la tente ne donne aucun bonus en termes d’expérience.

 Les quêtes secondaires

Comment parler de Final Fantasy sans parler de quêtes secondaires. Faisant partie de l’essence même du jeu, on les retrouve ici à profusion.

A l’instar de FF12, on doit ici faire la chasse aux monstres. On accepte une partie de chasse, on va à sa poursuite puis on retourne récupérer le butin. J’avais entièrement fini les chasses de FF12 et je me suis encore pris au jeu dans cet opus. Combattre des monstres de plus en plus forts est grisant. C’est clairement là que je prends le plus de plaisir dans le jeu pour se retrancher dans ses dernières limites.

A ces quêtes s’ajoutent de nouvelles quêtes moins intéressantes : Partir prendre des photos, aller à la chasse à la grenouille ou cueillir des fleurs. On devient clairement le petit ouvrier qui va faire plaisir à tous les villageois. Et tout cela est très long. Dans un open world, où les distances peuvent être très grandes, il peut arriver de faire 10 minutes de voiture (sans toucher la manette), pour arriver à notre point de la quête.

D’ailleurs parlons-en de cet open world. Lorsque l’on est à pied, on peut se balader partout. C’est agréable mais on ne va forcément pas vite. En voiture en revanche, on va plus vite. En journée, on a le choix entre une conduite automatique (passage en mode spectateur) ou en conduite manuelle. Seulement cette dernière se limite finalement à laisser appuyer l’accelerateur. Impossible de sortir de la route, aucun accident n’est possible.

Impression générale

Se voulant rassembleur en cassant les codes qui ont fait la renommée de la série, FF15 reçoit un avis mitigé. Le combat en temps réel est agréable par son dynamisme (bien que brouillon lorsqu’on combat une horde d’ennemis) et les environnements sont agréables. Cependant, on perd la sensation de jouer à un FF. Les réactions sont d’ailleurs unanimes lorsque nos amis nous voient jouer : ah bon c’est un FF ça ? Au final, on se retrouve avec un bon jeu mais pas avec un FF.
Merci à Marjorie de Le Public Système pour la fourniture du jeu <3

À propos de l'auteur

Guillaume Ghrenassia

Guillaume Ghrenassia est autoentrepreneur en rédaction de contenus, blogueur et pigiste sur plusieurs médias. Il a plusieurs passions dont les jeux vidéo, les séries TV, les BD et mangas, la musique, le luxe et est également un grand épicurien.