Test jeux de société

Test et avis du jeu de société The Binding of Isaac : Four Souls (Funforge)

Les équipes d’Asmodee m’ont fait la sympathie de m’envoyer le jeu de société The Binding of Isaac : Four Souls. Il est édité par Funforge et est basé sur le jeu vidéo éponyme ultra populaire d’Edmund McMillen. Il est temps de vous partager mon avis après l’avoir testé.

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Vidéo-règles de The Binding of Isaac : Four Souls

Attention contrairement à ce que montre la vidéo, on recharge aussi son personnage au début du tour. Pour la défense du vidéaste, le livret de règles français est encore plus confusant que celui en anglais. Il m’a fallu interroger les rédacteurs anglophones pour obtenir une clarification. Ainsi, dans le livret de règles anglais, le terme « object » fait référence à la fois aux « items » et aux personnages.

Matériel de jeu

The Binding of Isaac : Four Souls est composé de plus de 300 cartes ainsi qu’une centaine de pièces en plastique et 2 dés de 6 et 8 faces. Le tout est livré dans une boîte au format longiligne et assez peu pratique pour ranger dans nos étagères à mon sens. Ce format a aussi le gros défaut d’imposer une taille de livret de règles équivalente à celle des cartes à jouer. Et c’est clairement loin d’être agréable de feuilleter un livret de cette si petite taille.

Visuellement, les cartes reprennent l’esthétique du jeu vidéo donc on ne sera pas dépaysé. Pour ma part c’est un style graphique que j’aime beaucoup. Je regrette que ni le site de l’éditeur, ni la boîte, ni le livret de règles ne renseignent le chiffre exact de cartes dans le jeu afin de s’adapter dans nos achats de sleeves. La seule info que nous trouvons est « 300+ cartes ». Etant donné qu’on va mélanger les cartes entre chaque partie, il est plutôt primordial de sleever le jeu.

Enfin, j’aurais préféré que l’éditeur réduise la quantité de pièces pour proposer des pièces d’une valeur de 3 ou 5 en plus de celles de 1. Quand on se retrouve avec 15 ou 20 pièces, c’est un sacré bordel sur notre ère de jeu.

Expérience de jeu

Avant toute chose, il convient d’indiquer que je n’ai joué à The Binding of Isaac : Four Souls qu’en solo. Dans ce mode, on va contrôler les jeux de deux personnages en coop pour venir à bout des monstres. Si vous jouez de 2 à 4 joueurs, vous aurez un gameplay beaucoup plus mesquin avec vos camarades de jeu.

En solo, vous disposez de 8 tours (1 tour = le tour des 2 joueurs) pour réunir 4 âmes sinon vous avez perdu. Ceux qui ont fait le jeu vidéo Isaac ont l’habitude de perdre avant la fin de la partie. Ici il en sera de même. A chaque mort d’un personnage, retirez 1 au compteur des 8 tours. Il faudra aussi faire preuve de chance pour tomber sur les bonnes cartes de monstres et surtout des bons jets de dé 6.

En tant qu’ancien joueur de Magic the Gathering, j’ai assez aisément saisi le principe de priorité et pile. Celui-ci rentre assez peu en compte en mode coopératif, mais en mode chacun pour soi, là ça aura davantage son importance.

4 âmes récoltées : partie gagnée !

Ainsi, je savais utiliser au bon moment les effets des cartes d’un joueur pour aider un autre joueur à venir à bout d’un monstre. Plus la partie avance plus les cartes sont nombreuses sur la table. Il faudra alors bien faire attention à chaque effet et potentiel combo pour optimiser tout cela.

C’était en tout cas agréable de découvrir de multiples personnages de départ et leurs objets spéciaux associés. Vous pouvez en voir quelques-uns ci-dessous. Certains ont des éléments bien plus favorables pour une victoire que d’autres en tout cas, c’est indéniable.

Enfin, l’immense quantité de cartes de trésors, monstres et butins rendent le jeu extrêmement rejouable !

Règles mises en avant

Un internaute a réalisé un super fichier d’aide ici avec les différentes étapes du tour. Là encore c’est regrettable que ça ne soit pas intégré sur des cartes posées à côté des joueurs en guise de rappel. Sur le site officiel anglais, retrouvez également plus d’infos.

Lorsqu’un personnage meurt, détruisez un objet non éternel que vous contrôlez, défaussez 1 butin de votre main, perdez 1 pièce et désactivez toutes vos cartes puis passez directement votre tour. En mode solo, n’oubliez pas de retirer 1 compteur aux 8 tours de jeu.

Certains monstres sont « saints » ou « maudits » comme vous pouvez le voir dans la photo ci-dessous. Ils sont facilement identifiables avec leur nom en violet pour les maudits et un aspect angélique pour les saints. Leurs effets sont actifs pour tous les joueurs tant qu’ils sont au-dessus d’une des deux zones monstres. S’ils sont battus ou recouverts, leurs effets prennent fin.

Si vous attaquez une carte monstre du sommet de la pioche monstre et qu’il s’agit d’une carte événement, résolvez-la. Ne piochez pas une nouvelle carte, votre attaque est finie.

Dès qu’une zone est vide (2 zones trésors, 2 zones monstres) remplissez-la avec une carte du desssus de la pioche immédiatement. S’il s’agit d’un événement, résolvez-le immédiatement et remettez des cartes jusqu’à tomber sur une carte non-événement.

Conclusion et tarif de The Binding of Isaac : Four Souls

Avec son énorme pile de monstres, trésors et butins et sa généreuse sélection de personnages avec lesquels démarrer, vous aurez des heures et des heures de jeu varié. Son format de boîte longiligne n’est pas mon préféré mais nul doute que cela satisfera certaines personnes.

Au moment de la publication de cet article, le jeu n’est pas disponible sur Philibert et Playin qui le proposent normalement à 44.90€. Il faudra alors se rabattre sur Amazon ou le site de Funforge pour l’acheter à 50€. C’est un tarif que je juge bien trop élévé pour un jeu composé essentiellement de cartes même si on retrouve une centaine de pièces en plastique. Un tarif aux alentours des 35-40€ serait, selon moi, plus adapté.

Des extensions sont également disponibles en anglais uniquement pour l’instant.

À propos de l'auteur

Guillaume Ghrenassia

Guillaume Ghrenassia est autoentrepreneur en rédaction de contenus, blogueur et pigiste sur plusieurs médias. Il a plusieurs passions dont les jeux vidéo, les séries TV, les BD et mangas, la musique, le luxe et est également un grand épicurien.