Test restaurants

Mon avis sur la nouvelle carte du Comptoir de la Traboule (Paris 7)

J’ai eu la chance d’être à nouveau invité au Comptoir de la Traboule près de la Tour Eiffel à Paris ce mardi midi. Accompagné d’une amie, nous avons profité d’une cuisine fine que je vais vous présenter sans plus attendre ci-dessous. L’établissement parisien a pour chef Jules Monnet. Il est donc temps de vous partager mon avis sur cette carte du mois de mars 2024.

Dans nos verres et assiettes

Durant cette nouvelle virée au coeur du 7ème arrondissement, j’ai fait confiance à notre serveur qui nous a proposé un panel de mets à partager. Le Comptoir de la Traboule se définit d’ailleurs comme un lieu proposant des assiettes à partager et est également un bar à vins. Difficile de passer à côté de la centaine de bouteilles exposées dans des frigos-vitrines au-dessus du comptoir. Nous n’avons évidemment pas tout goûté. Mais vous le verrez nous avons pu profiter d’une paire de verres chacun.

Hélène étant particulièrement amatrice de vins blancs moelleux, on nous a conseillé un vin du Domaine des Sablonnières – Coteaux du Layon 2022. Il se buvait tout seul et présentait des notes fruitées et sucrées mais pas trop. Un bon partenaire pour les entrées à découvrir ci-dessous.

De mon côté, on m’a conseillé un vin à l’étiquette originale. Le « Coucou ! » est un assemblace alsacien de Muscat, Riesling, Pinot Gris, Gewurztraminer et Pinot Blanc (11€). Lui aussi est fruité et plein de saveurs. Une introduction agréable pour le repas à venir.

En préambule de notre aventure culinaire on a commencé avec L’oeuf composé d’un jaune confit et d’une mousse de haddock fumé (6€). Mais attention, avant cela, il faut préparer son palais avec un bon kick via une petite fleur de poivre du Sichuan. Nous avons une approche anesthésiante surprenante et forte en bouche qui accompagne toute la dégustation de l’oeuf beaucoup plus doux et proche de l’ajitsuke tamago (un oeuf japonais).

Nous avons ensuite eu droit au carpaccio de gambas et combawa (14€). En introduction on a une senteur de citronnelle puis vient un mélange de saveurs et textures et notamment un côté fumé dû au chalumeau. Ce dernier offre un rendu mi-cuit au plat. Il est préférable d’être amateur des deux senteurs et saveurs susmentionnées pour apprécier ce plat. En tout cas je dois dire que c’est la première fois que je découvrais ce type de carpaccio.

Nous avons par la suite filé du côté de l’Italie avec une spécialité nationale et l’arancini aux corn flakes, estragon et parmesan (9€). Ces trois grosses boulettes étaient bien juteuses et absolument pas sèches. Elles présentaient de belles saveurs de risotto aux champignons et un peu de croquant via les céréales.

<Petite pause photo>

Par la suite nous avons partagé une assiette de gnocchis à la crème à l’oseille et au yaourt grec fumé (14€). Les gnocchis avaient une texture parfaite. La crème apportait un certain kick qui relevait le plat.

Le coup de coeur de ce repas en termes de produits salés a sans nul doute été les ravioles de lapin avec chanterelles et un dashi de lapin (14€). Un rendu tendre et fondant, assaisonné à la perfection et un bouillon dont on a laissé aucune goutte à la fin. Ne passez pas à côté de ce plas ! Notez également les pickles de carottes et leur saveur acide qui se marie très bien ici.

Point de vue boissons, Hélène est restée sur un vin blanc plutôt léger et pratiquement moelleux avec le Domaine Les Terres Promises « à bouche que veux-tu » (11€). Quant à moi je suis parti dans le sud de la France avec un vin rouge Héritage du Pic Saint Loup – Tour de Pierres (11€). Ce dernier était probablement plus adapté aux plats que nous avions avec nous. Pour nos boissons je fais confiance aux serveurs qui savent nous recommander les éléments les plus adaptés.

Dernières notes sucrées avant le départ avec une palette de desserts. On a pu déguster une pavlova passion agrumes, chantilly et meringue (8€). C’est un ensemble particulièrement léger et fruité avec une meringue pratiquement nuageuse et hyper douce en bouche. Agréable surprise !

On a profité de la brioche perdue et sa chantilly pop corn avec un caramel au basilic thaï (9€). Il y a ici un ensemble légèrement chaud-froid qui n’est pas aggressif et une saveur originale avec la présence du basilic dans le caramel. La brioche est cuite à la perfection et est tendre et fondante. C’est un dessert original susceptible de diviser par contre avec cette saveur de basilic.

Le roi de cette fin de repas fut le mug cake au chocolat et gianduja avec noix de pécan (9€). Attention à ne pas vous brûler lors de la livraison de l’assiette, le mug est VRAIMENT chaud. C’était absolument parfait, pas trop lourd, agréable en bouche et croquant grâce aux noix de pécan.

Infos et tarifs du Comptoir de la Traboule

Voici la carte du restaurant à la date de publication de cet article (mars 2024).

Si je devais vous suggérer un menu, je vous inviterais à partir sur l’arancini, les ravioles de lapin et le mug cake au chocolat. Faites confiance aux serveurs pour les boissons. Nous avons au Comptoir de la Traboule une cuisine fine avec un véritable travail qui se voit et se sent. Il y a des propositions originales avec des saveurs hors du commun.

Côté tarifs, on est en accord avec le positionnement géographique de l’établissement sans pour autant être dans l’excès surtout pour une telle qualité de travail des produits.

Le Comptoir de la Traboule
Restaurant de cuisine française, Bar à vin
1bis Rue Augereau
75007 Paris

Du lundi au dimanche de 12 à 23h

À propos de l'auteur

Guillaume Ghrenassia

Guillaume Ghrenassia est autoentrepreneur en rédaction de contenus, blogueur et pigiste sur plusieurs médias. Il a plusieurs passions dont les jeux vidéo, les séries TV, les BD et mangas, la musique, le luxe et est également un grand épicurien.