Test jeux vidéo

Paper Mario: The Origami King – Test du jeu vidéo

J’ai fini le jeu Paper Mario: The Origami King et il est temps pour moi de vous faire le bilan de cette aventure vidéoludique made in Nintendo.

Le roi Olly a pris le pouvoir ! Ses origuerriers ont saccagé Toadville et il a transformé la princesse Peach ainsi que de nombreux habitants en origamis. Et comme si ça ne suffisait pas, il a aussi volé le château de Peach avant de l’enrubanner dans des serpentins magiques ! Heureusement, Mario va pouvoir compter sur Olivia, la petite sœur d’Olly, pour l’aider à vaincre ces origamis de malheur. Ensemble, et avec l’aide d’alliés parfois improbables, ils mettront tout en œuvre pour empêcher Olly de plier le monde entier à sa volonté !

Nouvel opus de la saga Paper Mario, notre plombier va devoir affronter un nouvel ennemi en la personne d’Olly qui entend bien transformer ce monde de papier en créations origamiesques.

D’une durée d’environ 20-30h (difficile à dire exactement compte tenu de l’absence de timer dans le menu du jeu et de la très faible précision du chiffre de la Switch), le jeu offre une belle et grande aventure dans des environnements très variés : bois, parc d’attractions, nuages, désert, mer… mais bien évidemment à la fin on va ENCORE une fois devoir sauver la princesse Peach.

Le jeu est absolument blindé d’humour voire même de moments assez émouvants (coucou Bobby la bob-omb) et de jeux de mots autour de l’origami et du papier. Dans cet univers peuplé de toads, vous allez partir à leurs recherches dans chaque recoin du jeu pour en récupérer plusieurs centaines in fine. Ceux-ci vous seront particulièrement utiles lors des phases de combats.

Le jeu se comporte comme un véritable jeu d’aventure et exploration en majeure partie, sauf durant les phases de combats ou là on se retrouve en mode RPG et tour par tour. Mais un tour par tour assez twisté. En effet, il faudra d’abord résoudre une énigme d’alignement d’ennemis avant de pouvoir les attaquer de manière optimisée et boostée en puissance (x1.5).

Pour les combats de boss, on aura aussi droit à un casse-tête pour arriver à mettre des coups à ceux-ci mais avec beaucoup plus de difficulté d’atteinte.

Avec les bonnes armes (différents types de bottes/marteaux/objets bonus), l’ennemi va mourir avant de pouvoir vous attaquer. Cependant, c’est assez peu renouvelé comme gameplay et très vite barbant. Pour faciliter la résolution d’énigmes, vous pourrez lâcher 100 pièces ou plus aux Toads pour qu’ils vous aident, ce que je ferai au final très souvent pour gagner du temps. L’argent étant de toute façon disponible relativement partout et en large quantité.

Du côté de l’exploration c’est surtout de l’exploration pour chercher des trésors et des toads au final. Mais il y aura aussi une quantité astronomique de trous à reboucher grâce à vos confettis que vous ramasserez un peu partout.

Dans chaque monde, un partenaire privilégié se joindra à votre groupe composé de Mario et Olivia (la soeur d’Olly) pour explorer celui-ci avec une variété très éclectique de personnages.

Le jeu n’est pas particulièrement dur et ne soyez donc pas surpris de finir l’aventure avec un inventaire plein à craquer d’items qui ne vous auront jamais servis.

On retrouvera évidemment des références à d’autres classiques de big N tels que Zelda The Wind Waker (avec une carte marine géante à explorer dans tous ses recoins pour atteindre un nouveau niveau) ou encore Mario Kart.

Il est amusant de constater que pour une fois l’ennemi juré par excellence de Mario ne sera pas son ennemi dans ce cas-là mais son allié ! Je vous laisse découvrir pourquoi et comment par vous-même.

Dans l’ensemble j’ai beaucoup aimé ce jeu mais les phases de combats sont l’élément qui rendent l’expérience de jeu la moins appréciable. Il y a également un certain déséquilibre entre certains boss beaucoup plus chauds que d’autres. Le boss final étant largement moins balaise que plusieurs sous-fifres précédents.

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Merci à Nintendo pour le code de jeu

À propos de l'auteur

Guillaume Ghrenassia

Guillaume Ghrenassia est autoentrepreneur en rédaction de contenus, blogueur et pigiste sur plusieurs médias. Il a plusieurs passions dont les jeux vidéo, les séries TV, les BD et mangas, la musique, le luxe et est également un grand épicurien.