J’ai assisté à la projection presse du film L’Etranger basé sur le roman à succès d’Albert Camus. Le film d’une durée de 2h est réalisé par François Ozon avec en comédiens principaux Benjamin Voisin (Meursault), Rebecca Marder (Marie Cardona) et Pierre Lottin (Raymond Syntès). Le film sortira en salles le 29 octobre.
Synopsis et trailer
Alger, 1938. Meursault, un jeune homme d’une trentaine d’années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. Puis il reprend sa vie de tous les jours. Mais son voisin, Raymond Sintès vient perturber son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches jusqu’à un drame sur une plage, sous un soleil de plomb…
Critique du film L’Etranger
Bien que mondialement connu, c’était pour ma part une totale découverte de cette licence. Entièrement en noir et blanc, le film nous plonge en Algérie française du début du 20e siècle. Le film s’ouvre dans des geôles locales avec le personnage principal, un homme blanc, Meursault. Quand ses coprisonniers, majoritairement arabes, lui demandent comment il s’est retrouvé ici, il ne répond que quelques mots “j’ai tué un arabe”. Nous allons ainsi suivre le cheminement de vie de cet homme banal qui l’a mené à ce drame.
Très rapidement après cette scène, on se retrouve quelques temps en amont avec un télégramme qui lui indique que sa mère est morte. Nous voilà donc avec deux fils rouges qui vont s’entremêler tout au long de l’histoire : la mort de sa mère et le meurtre de cet homme.
Durant l’enterrement de sa mère, Meursault semble n’éprouver aucune émotion. Tout au long du film, qu’importe la situation et qu’importe la personne avec qui il échange, il est là ans être mentalement présent. Il ne sourit presque jamais, il est étranger à la société.
Ozon indique “Pour moi, Meursault est un cinéaste. Il regarde autour de lui, il voit des personnages, des acteurs. Les autres jouent leur vie. Mais pas lui, il ne joue pas. Il ne ment jamais. La vie est une scène de théâtre dont il est absent. Mais il voit la beauté du monde, sa violence aussi. Et quand il observe cette violence, il n’intervient pas. Il reste spectateur. Jusqu’à la fin, où il se révolte enfin et devient acteur de sa vie.“
Bref, j’ai passé un bon moment à la découcerte de cette oeuvre majeure de la littérature française adaptée sur grand écran. A découvrir dans trois semaines en salles !
Crédit images : Carole Bethuel copyright 2023 FOZ – Gaumont – France 2 Cinéma
